16 ans déjà : Le SLUC sur le toit de l'Europe

19 Avril 2018 , Rédigé par Victor Publié dans #Anniversaire, #Sluc Nancy

Forum du SLUC Nancy

Cette année le SLUC célèbre le 16^ème anniversaire de son titre européen contre Rostov en finale de la Coupe Korac (désormais disparue et remplacée depuis par l’Eurocoupe qui a elle-même disparue en 2008).

Ce jour restera historique car le SLUC fait partie d’un cercle très fermé, en effet 2 autres formations françaises seulement avaient remportés cette Coupe si convoitée avant lui : le CSP Limoges et l’Élan Béarnais Pau Lacq Orthez.

Les hommes coachés par Sylvain Lautié s’était imposé de 26 points dans un Gentilly en fusion, pour le match retour l’écart toléré était donc de 25 points. Lors de cette rencontre ils devront composer sans leur capitaine Cyril Julian blessé au genou.

Les lorrains n’auront jamais lâchés : à la mi-temps ils étaient menés de 6 petits points (39-33) puis de 15 à la 31^ème minute (65 – 50) .Malgré cela les nancéiens connaitront une petite frayeur à la 36^ème minute lorsque Rostov prend 22 points d’avance.

Porté par un Vincent Masingue de gala auteur de 24 points les Cougars résistent même si le suspense reste entier dans les derniers instants de la partie.

Les Cougars remporte la dernière édition de la Coupe Korac et par la même occasion la première Coupe d’Europe de leur histoire. Au bord du terrain un homme ému et aux bords des larmes se confie « Une sorte de consécration pour des garçons sérieux et un entraineur auteur d’un travail extraordinaire » déclarait le président Jean Jacques Eisenbach.

Pour la petite anecdote sur cette finale retour : Cyril Julian s’était blessé au genou après 6 minutes de jeu au match aller ce qui pouvait remettre en cause sa présence sur le terrain pour ce match retour. Dans une interview accordée à l’Est Républicain il raconte notamment comment il a pu brandir le trophée Radivoj Korac en 1^er (propos reliés par le site basket-actu.com). La suite c’est lui qui la raconte : « Je m’étais détruis le genou après 6 minutes au match aller. Au retour contre Vody, on avait joué l’intox jusqu’au bout en faisant croire que j’allais jouer. A 40 secondes de la fin, Sylvain (Lautié) m’a fait rentrer. Il s’était renseigné et m’avait dit : Si tu veux avoir le droit de soulever le trophée en tant que capitaine, il faut que tu sois entré en jeu. J’ai joué 40 secondes avec un énorme bandage sur le genou.